F-CEYA : Le motoplaneur du club

F-CEYA SF28Après avoir rejoint le parc du club durant l’hiver et une révision de son moteur au printemps, le motoplaneur SF28 a désormais pris pleinement sa place au sein du club.

Cet appareil à mi-chemin entre un planeur classique et un avion complète notre parc de planeurs purs à plusieurs titres : il permet d’accélérer la formation de début, sécurise la formation campagne (prise de champ, navigation… ), optimise la formation des formateurs et permet à tous de gagner en autonomie. En bref l’outil qu’il manquait!
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Première vache de la saison

 Dimanche 13 Mai, alors que la plupart des planeurs de l’ATVV étaient en vols, les conditions météorologiques se sont dégradées et un de nos pilotes ne pouvant plus rentrer au terrain en sécurité a décidé de se “vacher”. Petit témoignage de Sébastien pour qui c’était également une première :

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Le beau temps est de retour

Après un moi d’Avril très humide qui n’aura pas permis à nos pilotes de beaucoup voler, il semblerait que les cumulus soient de retour en Mai !

En effet, les conditions étaient excellentes ces premiers jours de Mai et tous les planeurs de l’ATVV étaient en vol pour en profiter, certains jusqu’au dernières minutes du jour. En témoignent les nombreux vols déposés sur la Netcoupe ainsi que ces quelques photos. J’espère qu’elle vous donneront envie de nous rejoindre sous les verrières !!

De l’onde en SF28

Ce matin, pendant que certains étaient encore au lit,votre chef pilote et votre barbu du Tarn préféré étaient à l’ATVV. En effet, décollage à 6h30 du matin avec le YA pour un vol vers la Montagne Noire pour attraper l’onde avec un vent du sud très fort. (il faut y croire) Et bien OUI, au niveau de Viviers les Montagnes et à 3900 Pieds QNH, vario positif,moteur coupé et nous voila les plus heureux dans le YA .

Le retour sur Graulhet a été plus rapide que l’aller.(33 noeuds de vent sur Castres) Avec un atterrissage sportif pour clôturer le vol, cela a été formidable. Chose faite, comme quoi, avec un chef pilote qui a du courage à supporter un loustic comme moi, tout est possible. (merci Patrice)

A vous de faire la même chose dès le retour de notre SF 28.

Pour info aussi, à la suite de notre exploit, nous sommes partis à Marmande (décollage 8h)avec le PA 19 de Castres et le YA pour le changement du moteur de ce dernier. Le tout , posé Graulhet à 12h 10 avec le PA 19 malgré un bon vent encore, pas belle la vie ???

Ci-joint quelques photos pour valider notre exploit et vous faire partager un peu de bonheur que cela nous a procuré.

Jean-Damien (suite…)

Graulhet : l’insertion en plein ciel

Cet article est tiré de La Dépêche du Midi du 22 Avril 2012

Philippe Comte initie les jeunes de la Mecs de Graulhet aux techniques de vol avant le décollage. /DDM.G.D.

Malgré la météo plus qu’incertaine, le club tarnais de vol à voile abrite sur l’aérodrome de Salès, une initiative peu commune. Il accueille pour la première fois une dizaine de jeunes des Mecs (maisons d’enfants à caractère social) de Graulhet et de Luchon. Par l’intervention des deux chefs pilotes, devrait se lier un partenariat qui existe déjà entre le club haut-garonnais et le projet Plan Coyote.

« Il a pour objectif, outre de faire découvrir le vol à voile à des jeunes, de définir une action à même de favoriser un projet éducatif, personnel, voire professionnel. Avec, à terme, pourquoi pas un accès au brevet de pilote », assure Philippe Comte, instructeur luchonnais et initiateur de projet. Pour en parler, William, pensionnaire de la Mecs de Luchon, et qui est à sa troisième année de pilotage. « Le vol à voile, c’est du loisir. On est un autre quand on est dans le ciel. Un jour, j’espère bien devenir autonome. » Patrice Corbille, le chef pilote local, se félicite de l’accroche de l’établissement spécialisé et des instances pour ce partenariat. « Nous mettons le pied à l’étrier de ses jeunes. En sachant qu’à la sortie il en restera forcément que très peu d’intéressés pour poursuivre une aventure aéronautique. A nous en mettant nos moyens humains et matériels, tout en essayant de réduire au maximum les coûts, d’en repérer un ou deux de motivés et de leur proposer un accompagnement vers une qualification diplômante. Encore un exemple de la politique d’ouverture et d’échange voulue par le club. »