Actualités

article

Depuis plus de vingt ans, les passionnés de l’ATVV (Association Tarnaise de vol à voile) ont forgé un club marqué d’une identité forte et reconnue dans le milieu. Les mordus ont à cœur de partager leur passion au plus grand nombre, qu’il s’agisse de vols d’initiation ou de l’organisation de stages d’initiation.Les baptêmes ou vols d’initiation se déroulent avec un pilote expérimenté ou même un instructeur pour découvrir des sensations inconnues jusque-là : l’immensité du ciel, l’émotion du panorama sur sa région vue d’en haut et le silence de l’air qui glisse sur les ailes… «On peut tenir en vol comme les oiseaux. Il suffit de prendre rendez-vous et on confirme la veille en fonction de la météo», explique Patrice Corbille, chef pilote et vice-président du club. Le forfait comprend la mise à disposition du matériel et du pilote, un briefing de sécurité et une découverte de la machine au sol, puis un vol dont la durée peut varier de 15 à 30 minutes selon les conditions météorologiques du jour.

L’été est la meilleure saison pour pratiquer

Le club organise des stages de découverte. Sur une semaine il est possible d’effectuer huit à dix vols afin de mieux appréhender les multiples facettes du vol à voile avec, en plus de la familiarisation au vol, les premiers cours de pilotage avec un instructeur pour maîtriser les premiers rudiments. «Beaucoup de jeunes sont devenus pilotes, ingénieurs ou techniciens.

Plus de la moitié poursuit vers un métier en lien avec l’aéronautique», souligne Patrice Corbille. Il est possible pour les férus de débuter dès 14 ans à prendre les commandes et de passer son brevet à partir de 16 ans. Chaque année un instructeur est aussi formé au sein du club.

Sport écologique par nature, le club prend en compte les contraintes environnementales et investit dans des matériels plus économiques et silencieux, dont dès cette fin d’été un ULM remorqueur ou une nouvelle hélice pour l’avion. Si Graulhet a vu ses premiers planeurs dans les années 30, le club a été relancé dans les années 80 avec un esprit convivial et respectueux de l’environnement comme des riverains de l’aérodrome.